François Bayrou : le nouvel arbitre de la politique française.
A l'aube du second tour de l'élection présidentielle qui va opposer Ségolène Royal (PS) à Nicolas Sarkozy (UMP), le troisième homme du premier tour avec 18.57% des suffrages pense bien évidemment faire pression envers les deux candidats.
L'objectif de F.Bayrou est simple : avoir le plus de représentants à l'Assemblée Nationale, et pourquoi pas aussi au gouvernement. Peu importe pour lui que ce soit le PS ou l'UMP, F.Bayrou tiend aujourd'hui entre ses mains le troisième parti politique de France. Cela veut dire que J-M Le pen est dépassé et qu'enfin le centre retrouve une position à part entière au coeur de l'échiquier politique français.
Les engagements de F.Bayrou et de son programme présidentiel étaient précis essentiellement sur un objectif : le rassemblement des français, pour changer la manière de faire de la politique. Un pari osé. Certains diront qu'il est en parti raté, et d'autres soutiendront qu'il est en parti réussi. A chacun de faire sa propre opinion.
Aujourd'hui, l'immense énigme de cette élection du second tour repose exclusivement sur le report de voix des électeurs de F.Bayrou. Se disant ni de gauche ni de droite, le natif de Pau devra quand même faire un choix. Il se peut que ce choix ne soit pas public et cela serait bien légitime, mais une décision doit être prise en tout les cas par rapport à son avenir politique. Faut-il négocier avec Ségolène Royal des circonscriptions aux législatives, ou bien quelques places dans un futur gouvernement avec Nicolas Sarkozy ? Et pourquoi pas aucune des deux possibilité. Disons qu'à ce moment précis, les diverses prises de positions s'avèrent être un casse-tête, et pour F.Bayrou et pour son électorat du premier tour.
De nombreux comptes d'apothicaires ont néanmoins lieu pour tenter de deviner vers quel candidat "le vote Bayrou" va se repporter. Une chose est évidente, le nombre de votes blancs devraient s'accroître... mais espérons tout de même que la participation ne chutera pas ! Car ceci est également un des risques de ce second tour : une démobilisation générale de plus de 15 millions de français, se sentant déçus par les résultats. Soit parce que "le messi" F.Bayrou n'est pas parvenu à ses fins électorales cette année (près de 7 millions), soit parce que les électeurs de J-M Le Pen ont pris un gros coup sur la tête et qu'ils veulent, à leur manière, boycotter le second tour (près de 4 Million), et puis il y a tout les autres : de Besancenot à Voynet en passant par Villiers et Bové, qui d'une part soutiendront Ségolène Royal parce que les consignes de vote ont été donné (voir article : La victoire de la démocratie), et qui de l'autre prendront leurs responsabilités, sans attendre l'appel de leurs partis respectifs (5 millions).
A travers l'ensemble de ses combinaisons purement électoralistes, nous voyons bien quand même que F.Bayrou a une importance capitale dans la finalisation du scrutin du second tour. Avec la création d'un nouveau parti, n'étant plus l'UDF mais le Parti Démocrate, le troisième homme de 2007 a toutes les cartes en main pour mener à bien "sa" politique. Pour cela, il aura bien évidemment besoin d'un soutient encore plus massif du peuple français, et peut être aussi, disons le, de proposer davantage de mesures concrètes et précises, en allant maintenant au delà de son simple "rassemblement pour faire changer la politique". Le changement a lieu, il faut maintenant aller de l'avant.
Un nouveau chantier s'ouvre à F.Bayrou et au Parti Démocrate, mais l'ambition est forte : jouer des coudes avec le PS et l'UMP pour ne pas tomber dans une politique menée par le bipartisme, qui nous dirigerait tout droit vers un système "à l'américaine".
L'objectif de F.Bayrou est simple : avoir le plus de représentants à l'Assemblée Nationale, et pourquoi pas aussi au gouvernement. Peu importe pour lui que ce soit le PS ou l'UMP, F.Bayrou tiend aujourd'hui entre ses mains le troisième parti politique de France. Cela veut dire que J-M Le pen est dépassé et qu'enfin le centre retrouve une position à part entière au coeur de l'échiquier politique français.
Les engagements de F.Bayrou et de son programme présidentiel étaient précis essentiellement sur un objectif : le rassemblement des français, pour changer la manière de faire de la politique. Un pari osé. Certains diront qu'il est en parti raté, et d'autres soutiendront qu'il est en parti réussi. A chacun de faire sa propre opinion.
Aujourd'hui, l'immense énigme de cette élection du second tour repose exclusivement sur le report de voix des électeurs de F.Bayrou. Se disant ni de gauche ni de droite, le natif de Pau devra quand même faire un choix. Il se peut que ce choix ne soit pas public et cela serait bien légitime, mais une décision doit être prise en tout les cas par rapport à son avenir politique. Faut-il négocier avec Ségolène Royal des circonscriptions aux législatives, ou bien quelques places dans un futur gouvernement avec Nicolas Sarkozy ? Et pourquoi pas aucune des deux possibilité. Disons qu'à ce moment précis, les diverses prises de positions s'avèrent être un casse-tête, et pour F.Bayrou et pour son électorat du premier tour.
De nombreux comptes d'apothicaires ont néanmoins lieu pour tenter de deviner vers quel candidat "le vote Bayrou" va se repporter. Une chose est évidente, le nombre de votes blancs devraient s'accroître... mais espérons tout de même que la participation ne chutera pas ! Car ceci est également un des risques de ce second tour : une démobilisation générale de plus de 15 millions de français, se sentant déçus par les résultats. Soit parce que "le messi" F.Bayrou n'est pas parvenu à ses fins électorales cette année (près de 7 millions), soit parce que les électeurs de J-M Le Pen ont pris un gros coup sur la tête et qu'ils veulent, à leur manière, boycotter le second tour (près de 4 Million), et puis il y a tout les autres : de Besancenot à Voynet en passant par Villiers et Bové, qui d'une part soutiendront Ségolène Royal parce que les consignes de vote ont été donné (voir article : La victoire de la démocratie), et qui de l'autre prendront leurs responsabilités, sans attendre l'appel de leurs partis respectifs (5 millions).
A travers l'ensemble de ses combinaisons purement électoralistes, nous voyons bien quand même que F.Bayrou a une importance capitale dans la finalisation du scrutin du second tour. Avec la création d'un nouveau parti, n'étant plus l'UDF mais le Parti Démocrate, le troisième homme de 2007 a toutes les cartes en main pour mener à bien "sa" politique. Pour cela, il aura bien évidemment besoin d'un soutient encore plus massif du peuple français, et peut être aussi, disons le, de proposer davantage de mesures concrètes et précises, en allant maintenant au delà de son simple "rassemblement pour faire changer la politique". Le changement a lieu, il faut maintenant aller de l'avant.
Un nouveau chantier s'ouvre à F.Bayrou et au Parti Démocrate, mais l'ambition est forte : jouer des coudes avec le PS et l'UMP pour ne pas tomber dans une politique menée par le bipartisme, qui nous dirigerait tout droit vers un système "à l'américaine".